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L’assainissement comme tâche commune, partage d’expériences entre migrants de différents pays

Posted on décembre 21, 2021
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L’eau, l’hygiène et l’assainissement sont au cœur même du développement durable, essentiels à la survie des populations et de la planète, ils comptent parmi les moyens les plus efficaces pour réduire les risques de transmission des maladies, garantir  une meilleure vie sur terre et la durabilité des ressources mondiales. Le manque d’assainissement crée une foule de risques sanitaires.

Conscient de cette situation et dans le but de promouvoir les bonnes pratiques en matière d’assainissement, Meinewelt e.V. et PLACE for Africa ont initié un atelier d’échange sur l’assainissement comme tâche commune. Ayant réuni une vingtaine de participant-e-s, la séance d’échange a eu pour invitée Amina TALL, une activiste environnementaliste vivant en Allemagne. Ladite séance a connu la participation active des représentant-es de la société civile, des représentants des institutions ayant en charge l’assainissement au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Sénégal, en Allemagne. Dans ses propos introductifs, Amina TALL a présenté les progrès réalisés dans les pays africains en matière d’assainissement.  Elle a mis l’ accent sur le cas du Bénin  et a insisté sur les projets des gouvernants en place pour une meilleurs rétribution des ressources en eau. Au Bénin, elle a donné l’exemple du  Programme d’Assainissement pluvial de Cotonou (PAPC), une étape importante dans la construction et le développement de la ville. Ce programme a pour but de réduire le phénomène d’inondation et ses conséquences dans la ville de Cotonou, d’assurer une évacuation des eaux permettant une amélioration des conditions sanitaires, d’améliorer la qualité de vie des habitants de plusieurs quartiers défavorisés riverains par des aménagements urbains connexes. Un réel exemple à suivre par les Etats voisins pour une prise en compte efficace des problèmes d’assainissements dans nos pays africains

Par ailleurs, ses propos ont également porté sur les difficultés rencontrées par les communautés locales à la base en ce qui concerne les problèmes liés aux changements climatiques. En effet, dans les pays africains, l’inondation constitue l’ une des   catastrophes naturelles les plus récurrentes et elles deviennent de plus en plus sévères ces derniers temps, elle ravage non seulement  les cultures des victimes mais aussi fait d’eux des sans-abris et des réfugiés climatiques. Amina TALL a donc émis dans ses propos qu’il s’avère important que des mesures idoines soient prises pour une meilleure prise en compte des communautés locales à la base dans les programmes d’assainissement de nos pays.

Son intervention a suscité une discussion avec les participant-e-s  sur les initiatives de jeunes dans les diverses communautés pour une meilleure gestion des déchets, des eaux pluviales et la protection de l’environnement.  Cette séance a également connu la présence de Jeannette Bosingizi une camerounaise qui a recu le Prix « Femme courage » en 2012 et qui est une référence en matière de lutte contre l’insalubrité en République démocratique du Congo. Dans sa conclusion, Amita TALL a expliqué comment les membres d’une communauté peuvent être impliqués dans l’assainissement d’une ville. Au terme de cet atelier, les participants ont été aguerris sur les modèles de communauté solidaire du Cameroun, du Bénin, du Togo, de la Gambie et de l’Allemagne.

Rappelons donc que cette initiative entre dans le cadre du projet Migration meet sustainable development qui vise à promouvoir la contribution des migrants à la réalisation de l’Agenda 2030. A travers ce projet, 17 événements sont organisés sur les 17 objectifs de développement durable sous forme de table ronde, atelier, campagne numérique, etc. Le projet est soutenu par la DSEE (DEUTSCHE STIFTUNG FÜR ENGAGEMENT UND EHRENAMT) pour renforcer la participation des personnes ayant un parcours migratoire dans les villes de Mannheim, Lampertheim et Worms.

 

Par Idoxine AHOUMENOU

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