La République démocratique du Congo est le deuxième plus grand pays d’Afrique en termes
de superficie et un peu plus de six fois plus grand que l’Allemagne.
Histoire de la République démocratique du Congo
Connu aujourd’hui sous le nom de République démocratique du Congo, le pays a été le produit d’un modèle d’histoire.
1200 – 1600
En effet, du 15ème au 17ème siècle, la région du Congo a évolué dans un système d’état renforcé par la royauté et les forces militaires. Système étatique reposant sur la royauté et les forces militaires. L’essor de la traite des esclaves, en particulier la traite atlantique, a très vite miné la capacité de la royauté à de résister à l’invasion du voisin (en référence aux attaques des Imbagala et aux bandes de combattants qui fuyaient la famine et la sécheresse dans les années 1970). Déjà divisée par des instabilités internes, la Savane n’a pas été en mesure d’empêcher l’invasion des forces coloniales.
1870 – 1892
En 1870, le roi belge Léopold II a créé une entreprise privée pour coloniser le Kongo
pendant l’exploration du fleuve Congo par les Britanniques et Stanley. Un comité a alors été
comité d’étude du Congo, connu sous le nom de Comité d’étude du Haut-Congo. Congo visant à permettre le commerce européen le long du fleuve Congo. En 1884-1885
avec la conférence de Berlin qui a fixé les règles coloniales, Léopold a établi son contrôle sur la région du bassin du fleuve Congo, connue sous le nom d’État libre du Congo. Léopold
a stratégiquement installé une hégémonie coloniale sur la région grâce à sa mission civilisatrice.
mission civilisatrice. Le travail forcé, d’énormes concessions pour des particuliers européens, le recrutement massif d’indigènes, et l’enlèvement de Congolais étaient des éléments du
énorme système mis en place par Léopold pour extraire non seulement les ressources naturelles de la région mais aussi le maximum de résultats du travail des gens.
1908 – 1959
En 1908, au milieu des atrocités commises par l’armée de Léopold, le Parlement belge
annexe l’État libre du Congo. Les règles belges étaient basées sur l’idée que les Africains doivent être traités comme des enfants et un contrôle politique strict de la région est établi. Mais en 1956-1957, un groupe d’Africains occidentalisés, « les évolués », affiliés à l’Alliance des Bakongo (ABAKO), s’étaient levés et étaient désireux d’obtenir leur liberté et leur autonomie. Sous la direction de Joseph Kasavubu, l’ABAKO et le Mouvement national congolais cofondé par Patrice Lumumba, un partisan du panafricanisme,le processus de décolonisation a commencé à prendre du
poids.
1960 – 2000
En mai 1960, un mouvement nationaliste en plein essor, le Mouvement national congolais (MNC), dirigé par Patrice Lumumba, remporte les élections législatives. Le Congo devient indépendant avec Patrice Lumumba comme premier ministre et Joseph Kasavubu comme président.
président. Le Congo belge accède à l’indépendance le 30 juin 1960 sous le nom de » République du Congo « . Comme la colonie française voisine du Moyen Congo (Moyen Congo) a également choisi le nom de « République du Congo » lors de son indépendance, les deux pays étaient plus communément appelés par le nom de leur capitale (comme » Congo-Léopoldville » et » Congo-Brazzaville « ).
Le 5 septembre 1960, Lumumba est démis de ses fonctions par Kasavubu. Lumumba a déclaré
l’action de Kasavubu comme anticonstitutionnelle et une crise entre les deux dirigeants se développe. Les événements déclenchés par les Etats-Unis et la Belgique le 14 septembre destituent
Lumumba du pouvoir avec les forces loyales à Joseph Mobutu. Ainsi, le 17 janvier
1961 Lumumba est remis aux autorités katangaises et exécuté par les troupes katangaises dirigées par la Belgique. En 1971, Mobutu change à nouveau le nom du pays, cette fois en » République du Zaïre ». Le nouveau président bénéficie du soutien inconditionnel des Etats-Unis en raison de son opposition au communisme; les États-Unis pensent donc que son administration servira de contrepoids efficace aux mouvements communistes en Afrique.À la fin de l’année 1967, Mobutu a réussi à neutraliser ses opposants et rivaux politiques en les co-optant dans son régime, en les arrêtant ou en les rendant politiquement impuissants. Au cours des années 1970 et 1980, il a été invité à plusieurs reprises à se rendre aux États-Unis, où il a rencontré les présidents Richard Nixon, Ronald Reagan et George H.W. Bush. En 1996, à la suite de la guerre civile et du génocide rwandais et de l’avènement d’un gouvernement dirigé par les Tutsis au Rwanda, les forces de la milice hutus rwandaise (Interahamwe) ont fui vers l’est du Zaïre et ont utilisé les camps de réfugiés comme base pour des incursions contre le Rwanda.Ils ont joint leurs forces à celles des Forces armées zaïroises (FAZ) pour lancer une campagne contre les Tutsis congolais dans l’est du Zaïre.
Les troupes françaises, belges et marocaines aident à repousser les attaques sur le Katanga par des rebelles basés en Angola. Les rebelles Tutsi et autres anti-Mobutu, aidés principalement par le Rwanda, s’emparent de la capitale, Kinshasa ; le Zaïre est rebaptisé République démocratique du Congo et Laurent-Désir Kabila est installé comme président.
Kabila est assassiné en 2001. Son fils Joseph Kabila lui succède et appelle à des
pourparlers de paix multilatéraux. Les pourparlers aboutissent à un accord de paix selon lequel Kabila partage le pouvoir avec les anciens rebelles. En juin 2003, toutes les armées étrangères, à l’exception de celles du Rwanda, se sont retirées du Congo. Un gouvernement de transition a été mis en place jusqu’à la fin des élections. Une constitution a été approuvée par les électeurs et, le 30 juillet 2006, la RDC a tenu ses premières élections multipartites.Un différend entre Kabila et Jean-Pierre Bemba sur le résultat des élections s’est transformé en une guerre civile,une bataille féroce entre leurs partisans dans les rues de Kinshasa. Une nouvelle élection a eu lieu en octobre 2006, que Joseph Kabila a remportée.Kabila a gagné et a prêté serment en décembre 2006. Le pays est désormais dirigé par Félix Tshisekedi depuis 2018.
ODD 2 au Congo
La République démocratique du Congo est l’un des pays de l’Afrique. En raison de la
richesse de ses ressources naturelles, le pays pourrait être l’un des plus riches du continent,
mais sur les 94 millions d’habitants estimés, la majorité vit dans l’extrême pauvreté.
Malheureusement la RDC se classe 179e sur 189 pays selon l’indice de développement
humain de 2019. Fin 2017, l’ONU a décrit la République démocratique du Congo comme le
pays ayant la plus grande migration au monde due à la violence et aux conflits.
Elle est ainsi la deuxième plus grande crise de la faim dans le monde après le Yémen. La
faim et les conflits s’alimentent mutuellement, les conflits armés et les déplacements de
population généralisés prévalant depuis 25 ans et de multiples autres crises aggravant les
défis humanitaires de la RDC.
Géopolitique et interdépendance
La République démocratique du Congo est un très grand État situé au centre de l’Afrique.
Avec ses 2.345.410 km2, elle représente quatre fois le territoire de la France, 76 fois celui de la Belgique et un quart de l’ensemble de l’Afrique. Elle est considérée comme l’un des États géants de l’Afrique et est généralement décrit comme un « continent dans un autre continent ». La RDC partage une frontière avec 9 pays africains. Au nord, avec la République Centrafricaine et le
Soudan, au sud avec la Zambie et l’Angola, à l’est avec l’Ouganda, Rwanda, le Burundi et la Tanzanie ; au sud avec la République du Congo. Le pays est extrêmement riche en ressources naturelles telles que le diamant, l’or, le cuivre et le cobalt, le zinc, le coltan, la bauxite, le pétrole et le gaz… C’est également un pays qui possède un immense système hydrographique composé du fleuve Congo, d’un grand nombre de rivières et de quelques lacs (lac Tanganyka, lac Edouard, lac Albert, lac Kivu, lac Maî-Ndombe, lac Tumba, lac Moero etc.) et aussi 52% de la réserve d’eau totale du continent africain. En 2017, la production de cuivre est d’environ 60 %, celle d’or de 20 %, celle de cobalt d’environ 60 % en raison du niveau de demande des pays dans le secteur manufacturier. Ce niveau devrait passer de 90000T par an à 122000T par an en 2025.
par an en 2025. La RDC a classé le cobalt, dont elle est le premier producteur mondial, comme un minéral stratégique. En effet, le cobalt, en raison de son importance dans le secteur manufacturier et les appareils électroniques est très convoité par les pays étrangers. La production congolaise de cobalt atterrit à 80% en Chine pour y être transformé. Les différentes entreprises impliquées dans la transformation sont donc 91% dépendantes du cobalt congolais. Mais la situation reste triste lorsque la Chine détient le monopole des vendeurs mondiaux de cobalt. Comme dans la plupart des pays africains dotés de ressources naturelles, la RDC dispose de toutes les ressources naturelles nécessaires pour atteindre tous les objectifs de développement durable et s’imposer comme un pays très développé en Afrique. Malheureusement, ce plein potentiel apporte plutôt
malédiction sur le pays. Au lieu d’apporter le développement et le bien-être à ses
citoyens, les ressources sont plutôt une source de conflit et d’insécurité, en particulier
dans la partie nord du pays. Le développement fortement souhaité pour ce pays est loin d’être atteint en ce qui concerne les relations avec ses partenaires commerciaux.
Développement politique actuel
La République démocratique du Congo a adopté son plan stratégique national de
développement économique et social 2019-2023. Il s’agit d’une vision pour que le
pays à atteindre le niveau d’un pays développé. Les principales priorités de développement du gouvernement sont définies dans son plan de développementt et présentent des stratégies pour atteindre tous les ODD, se concentrent sur l’éducation et la diversification économique par l’agriculture et les opportunités offertes par la transformation numérique et les innovations. La vision du gouvernement est mise en œuvre grâce au soutien et au partenariat avec les agences des Nations unies.